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Quel avenir pour nos forêts ?


7 juil. 2020

Ce documentaire, réalisé par Frane, a voulu donner la parole aux acteurs de la filière bois, afin d’avoir leur vision sur les conséquences de l’évolution du climat sur la forêt, à moyen et long termes (50 à 200 ans). Les positions exprimées ne sont pas forcément celles de Frane et n’engagent que les intervenants.


Positions de Frane :

- La forêt c’est notre bien commun !

- La forêt ne doit pas être un objet de spéculation financière à court terme. Le discours tenu actuellement par les acteurs économiques forestiers est extrêmement inquiétant, et se résume à ces mots : « il faut mobiliser plus de bois ». Il faut trouver un équilibre entre écologie, loisirs et économie. - La forêt est un écosystème bien plus fragile qu’il n’y parait du fait de la multiplicité de ses fonctions. D’autre part elle accueille une grande variété de végétaux, champignons, animaux, insectes et bactéries, avec lesquels elle entretient une interaction essentielle pour son bon développement.


La seule prise en compte de la dimension économique a pour conséquence de fragiliser la forêt, d’éroder les sols, et à terme de la faire disparaitre telle que nous la connaissons et désirons la conserver.


Propositions :

- Maintenir dans une même forêt une diversité d’arbres, en termes d’essences et d’âges (les arbres très vieux sont le support de micro-habitats).

- Proscrire les coupes à blanc, elles sont la principale cause de l’érosion des sols.

- Conserver les gros bois pour stocker le carbone : face aux changements climatiques, la forêt constitue une opportunité pour le stockage de carbone. L’arbre est un puits de stockage de carbone, comme le sont aussi les sols forestiers (flore et matière organique).

- Promouvoir des essences à valoriser. La forêt jardinée est une réponse généralement très appropriée qui permet de maintenir une biodiversité forestière. Nous trouvons des arbres d’âges différents, des essences les plus variées possibles tant feuillues que résineuses. Elle est la meilleure assurance face à l’évolution du climat. Le fait de mobiliser plus de bois, ainsi que de considérer la forêt comme une source d’énergie inépuisable sont des non-sens absolus pour une gestion durable de la forêt. C’est une vision à très court terme, source de destruction de notre patrimoine. Il nous faut changer de paradigme.


C’est la gestion forestière et ses filières qu’il faut adapter à la forêt et non la forêt qu’il faut adapter à l’économie.


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